Par
Bertrand Parent
Publié le
; mis à jour le 3 déc. 2024 à 11h07
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C’est un monde dans lequel Virginie Morgant Le Diffon s’est imposée avec discrétion et professionnalisme. Cette entrepreneure de Pluvigner conçoit, avec sa société Mille et un lieux, des outils et des projets de valorisation des sites historiques et religieux.
Ce jeudi-là, à Plouharnel balayé par des rafales de vent, elle vient surveiller la livraison de ses créations à l’abbaye Sainte-Anne de Kergonan sous l’œil attentif de frère Gabriel, son client. Le moine tourne autour des réalisations qui sont en train d’être installées, l’air plutôt satisfait même s’il examine et demande des explications sur chaque détail.
« Ils sont exigeants, mais moi aussiconfie l’entrepreneure. C’est vraiment un travail collectif. Deux frères, notamment, ont beaucoup travaillé sur les textes. »
L’installation du totem à l’entrée de l’abbaye ou du premier panneau explicatif devant les bâtiments est l’aboutissement de dix-huit mois de travail entre Virginie et les moines. Ils sont dix-huit hommes à vivre ici, au cœur de 45 hectares, formant une communauté de moines bénédictins installé ici depuis 1897.
« Mon regard extérieur permet d’appliquer une certaine pédagogie et de répondre aux attentes du public qui vient visiter l’abbaye ».
L’objectif, porté par l’expertise de Virginie et la connaissance des moines, est de trouver le bon compromis entre l’histoire et la communication. « Mon regard extérieur permet d’appliquer une certaine pédagogie et de répondre aux attentes du public qui vient visiter l’abbaye ».
Un investissement de près de 30 000 €
Et elle s’est fait déjà une solide réputation. « Nous avions pu voir le travail qu’elle avait fait à la chapelle Notre-Dame de la route à Brech ou à la chartreuse d’Auray, se souvient frère Gabriel. Et nous avons apprécié la familiarité qu’elle a avec le patrimoine religieux ». Ce qui a permis de nouer une relation de confiance.
Le travail de Virginie consiste non seulement à écrire les textes mais aussi à concevoir le mobilier ou des flyers sur lesquels ils sont présentés, en passant par la création du parcours de visite, tout en maitrisant le budget et la communication du projet. Ici, c’est un investissement de près de 30 000 euros pour les moines, « en partie financée sur fonds propres, mais aussi grâce aux dons », explique frère Gabriel.
L’épreuve du temps
C’est un travail qui est fait pour durerau moins plusieurs dizaines d’année. Le choix des matières est alors primordial, comme ce métal qui s’oxyde à l’extérieur pour prendre une belle couleur brune, mais reste solide à l’épreuve du temps.
L’aboutissement de ce travail est aussi un exemple de circuit court. Virginie, qui dit apprécier de pouvoir » s’investir dans son territoire de vie travaille avec des prestataires « le plus en local possible » : graphistes, illustrateurs, fabricants de mobiliers, traducteurs, concepteurs web… « Pour tous mes prestataires, en fait, j’aime bien pouvoir échanger et rencontrer les gens, pouvoir passer à l’atelier, me rendre compte moi-même. «
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